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Le Grand jeu est le dixième tome de la série CHERUB.

Les faits décrits dans le rapport que vous allez consulter se déroulent en 2007.

Résumé[]

Le camp d'entraînement militaire de Fort Reagan, aux États-Unis, recrée dans les moindres détails une ville plongée dans la guerre civile.

Dans ce décor ultra réaliste, quarante soldats britanniques sont chargés de neutraliser tout un régiment de l'armée américaine.

Heureusement pour les insurgés, ils disposent d'une arme secrète : dix agents de CHERUB prêts à tout pour remporter la bataille...

Extrait de l'ordre de mission de James Adams, octobre 2007

Personnages[]

à vérifier ⤴

Lieux[]

à vérifier ⤴

Épilogue[]



Le passage ci-dessous contient un spoiler. Les spoilers ne sont pas masqués sur la version mobile, faites attention.

À l'issue de sept semaines de procès, CHRIS BRADFORD, leader du Groupe d'Action Urbaine, et l'ex-paramilitaire RICH DAVIS (alias RICH KLINE) furent reconnus coupables d'association criminelle à but terroriste.

Bradford écopa d'une peine de quinze années de prison. En raison de ses antécédents, Davis fut condamné à la prison à vie, une sentence assortie d'une période de sûreté de vingt-cinq ans.

La commission indépendante chargée de rédiger le rapport concernant l'opération menée sous le commandement de LAUREN ADAMS jugea favorablement l'intervention des agents de CHERUB. L'attaque menée sur le Centre de contrôle aérien permit de soulever les problèmes relatifs aux procédures d'intervention, aux carences des agents de sécurité et aux erreurs de conception architecturales du complexe.
L'ouverture du centre fut reportée de trois mois. La clôture fut remplacée par un mur de béton de cinq mètres de haut, équipé d'un dispositif de sécurité électronique extrêmement sophistiqué. Le contrat liant les autorités à la société de surveillance fut rompu, mais plusieurs employés, dont JOE PRINCE, furent réembauchés puis soumis à un coûteux entraînement destiné à faire d'eux des agents dignes de ce nom.

Son comportement lors de l'exercice de Fort Reagan ayant été gravement mis en cause, le général NORMAN SHIRLEY fut muté à la tête d'une unité non combattante. Trois mois après avoir pris ses nouvelles fonctions, il fit valoir ses droits à la retraite anticipée.
Soucieux d'éviter le renouvellement d'un tel fiasco, les stratèges de l'armée américaine étudièrent attentivement les tactiques mises en œuvre par les membres de l'équipe rouge. Sourds aux accusations de déloyauté portées par Shirley et, dans une moindre mesure, par le général O'HALLORAN, ils qualifièrent d'exemplaire la stratégie de guérilla hautement agressive et peu orthodoxe mise en œuvre par YOSYP KAZAKOV.
Ce dernier se vit offrir un poste de conseiller permanent au Pentagone, à Washington DC, mais il déclina la proposition en précisant qu'il adorait son travail à CHERUB et ne pouvait souffrir l'idée de vivre aux Etats-Unis.

Le dispositif de brouillage électronique et de détection de signaux du Vancouver s'étant révélé défaillant, les responsables de la sécurité ne purent apporter la moindre preuve de l'escroquerie dont ils avaient été victimes, à l'exception du témoignage fragile de la réceptionniste du centre d'affaires.
Selon eux, seul un équipement extrêmement sophistiqué, comme celui utilisé par la CIA ou le MI5, aurait pu tromper leur installation. Ils émirent publiquement des doutes quant à la possibilité qu'un tel matériel ait pu être employé par des civils sans lien avec une telle organisation.
La direction du Vancouver porta officiellement plainte contre l'adolescent non identifié coupable d'avoir causé pour $ 3 200 de dégâts dans le monorail.

Le marin pêcheur DAN WILLIAMS accusa la direction du casino d'avoir, en toute connaissance de cause, mis en danger sa sécurité et celle de son épouse en immobilisant la rame entre deux stations, alors qu'un suspect potentiellement dangereux se trouvait à bord. Le tribunal de Las Vegas lui accorda des dommages et intérêts à hauteur de $ 373 000. Les deux autres passagers, dont sa femme, reçurent chacun $ 114 000.

La relation entre DANA SMITH et MICHAEL HENDRY ne dura que quatre semaines. Michaël supplia GABRIELLE O'BRIEN de lui pardonner son incartade, mais cette dernière le repoussa sans ménagement.

JAMES ADAMS poursuit son entraînement au comptage des cartes. Arguant du fait que cette méthode n'est pas illégale, pourvu qu'elle soit mise en œuvre sans employer de matériel électronique, il affirme haut et fort son ambition de sillonner les Etats-Unis à moto, et de vivre de cette activité douteuse dès que son âge le lui permettra.



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